8 avril 2010
Xynthia
Dans une étreinte nocturne et démesurée, le ciel et la mer ont flirté avec la terre.
Le souffle de la colère et la rage de la mer ont balayé la côte et les terres, inondant de leurs larmes les maisons et les cultures du labeur.
Au petit matin, le ciel s’est calmé, la mer s’est incrustée et la terre pleurait ses morts ensevelis sous un linceul de vase.
Les bateaux brisés, fracassés gisaient au pied des grands oiseaux blancs. Les éoliennes du haut de leur mirador contemplaient le reflet de la mort, éblouissant d’horreur, partout dans le lointain. LYAS, Pont de la Gravelle, mars 2010
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